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Cte regard trop flippant qu'il lui jette à 3:51, en mode "j'ai envie de te bouffer la..." :lol:



Ayant enfin terminé Hotline Miami en début de semaine, je vais pouvoir enfin délivrer mon ressenti. :p




"Do you like hurting other people?"


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Ca faisait un petit moment que je voulais y jouer, et c'est chose faite désormais. Et si je n'étais pas tombé sous le charme de ce jeu, je crois que j'aurai abandonné depuis longtemps. :lol:

En effet, le but ce jeu est de massacrer (au sens propre du terme) tout un tas de gangsters à chaque étage de différents bâtiments, suite à divers appels téléphoniques étranges ; là où ça se corse, c'est qu'il s'agit d'un Die & Retry : autrement dit, si le joueur meurt à un étage, il doit le recommencer depuis le début. Coupler à ça au fait que, pour le personnage que l'on incarne, il meurt en One Shot contrairement à la plupart des ennemis, et vous pouvez vite vous arracher les cheveux, surtout quand vous mourrez près de la fin. D'autant que, généralement, plus on meurt à un étage, plus on s'énerve ; plus on s'énerve, plus on fait des erreurs ; et plus on fait des erreurs, plus on meurt rapidement... Bref, il y a pas mal de fois où j'ai arrêté le jeu tellement un chapitre me prenait la tête. :lol:

J'y ai joué sur PC d'ailleurs, via Steam ; le jeu existe aussi sur PS3 et PS Vita, mais ça n'a pas l'air super au niveau de la maniabilité, de ce que j'ai vu et lu, d'autant que, de ce que j'ai compris, on ne peut pas locker les ennemis sur ces versions. En tout cas, ça m'a permis de voir que j'étais bien rouillé avec le combo clavier+souris. Il m'a fallu un petit temps de réadaptation. :p


Ce qui est bien, dans ces différents chapitres, c'est que le joueur peut essayer différentes approches à chaque essai : la jouer discrète avec des armes contondantes ou armes blanches, foncer dans le tas avec les armes à feu (solution risquée car cela alerte les ennemis et les munitions sont très limitées), ou jongler entre les deux pour attirer les mafieux et tendre une embuscade. Certains ennemis sont fixes, d'autres suivent un chemin prédéfini, et le reste bouge aléatoirement (les plus chiants...) ; le joueur peut donc décider d'analyser tous ces mouvements pour savoir comment agir et où se déplacer. Car c'est là l'autre force du jeu : ce n'est pas qu'un simple jeu d'action et de tir, c'est aussi un jeu qui fait appel à la stratégie. D'autant plus que, lorsque l'on recommence les étages, certains ennemis ne sont plus à la même place ou ont d'autres armes. Et, également, plus les niveaux passent, moins il y a de lieux "sûrs", dès le début du niveau, où le joueur peut se cacher. Dans les premiers chapitres, par moment, je me faisais une petite planque et une petite réserve en armes où j'allais en cas de pépin ; à la fin, ce n'était plus vraiment possible. De plus, au fur et à mesure de sa progression, le joueur collectionne les masques qui lui donnent différents aptitudes (regarder plus loin, avancer plus vite, ne pas être détecter par les chiens - puta** de chiens ! :ranting: -, avoir un couteau dès le début du chapitre, tuer en un coup avec les coups de poing, etc.) ; il faut donc bien choisir son masque en fonction du chapitre joué. Le jeu joue aussi avec les réflexes des joueurs, notamment dans certains chapitres où l'on n'a pas vraiment le temps de réfléchir à quoi faire et où on doit agir vite. Il faut donc être toujours sur ses gardes, au risque, sinon, de se faire surprendre très rapidement.


Au niveau des graphismes, ça serait vraiment bizarre de donner une critique objective étant donné que Hotline Miami est volontairement pixelisé, avec la vue du dessus en 2D, pour lui donner un aspect rétro. D'ailleurs, cet effet pixel permet de masquer un peu l'ultra violence du jeu car, avec les décapitations, éviscérations, défonçages de crânes et autres mises à mort sordides, ce n'est pas un jeu qui plaira à tout le monde. A la fin de chaque chapitre d'ailleurs, les différents étages sont un véritable bain de sang, au sens littéral.

Concernant le scénario, même s'il est assez bizarre ou subtile, au choix, j'ai bien aimé cette plongée dans la folie de "Jacket". Le fait que l'on se mette à douter de plus en plus de sa santé mentale. J'ai vu dailleurs qu'il y avait différentes interprétations sur les événements du jeu, dont une que j'aime bien car elle permet de clarifier un peu les choses : tout ce qui se passe avant le chapitre à l'hôpital ne sont que des flashbacks de ce que "Jacket" a vécu avant de se faire tirer dessus par Richter ; il est sur son lit d'hôpital quand il repense à ces moments-là, ce qui explique les hallucinations (les visites chez les trois personnes masquées, le barman/serveur trop aimable, les morts qui reviennent hantés les lieux) ou les flash, entre autres. Il y a aussi quelques "surprises" sympas comme le faux game over à la Batman: Arkham Asylum ou encore la fausse fin avec le rembobinage après le premier générique. J'ai également aimé les chapitres avec le personnage de "Biker", plus charismatique que le premier protagoniste, qui renouvellent un peu le jeu. Concernant la fin, j'ai vu que j'avais débloqué la fin secrète en fait ; heureusement, car la fin normale (que j'ai regardé ensuite sur YT) n'apporte pas beaucoup (voire pas du tout) de réponses sur la véritable origine et le but des fameux messages sur les boîtes vocales...

J'ai fait le jeu en anglais (pas vu qu'on pouvait changer de langue au lancement... :ph34r:), mais même dans la langue de Shakespeare, les dialogues restent compréhensibles pour ceux qui ne sont pas bilingues comme moi.

La durée de vie du jeu est assez courte (une quinzaine de chapitres), mais le côté exigeant du gameplay, la difficulté et la rejouabilité (pour avoir la meilleure note à chaque chapitre, tous les masques, armes, etc.) permettent de l'augmenter.


Au niveau de la bande son, c'est sûrement l'un des gros points forts du jeu : musiques rétro et psychédéliques. (peut-être pour rendre le joueur un peu plus maboule avec tous ces massacres ? mrgreen.gif) On est vraiment en plein Miami des années 1980. Et quand "Jacket" décide de se venger et d'attaquer le commissariat de front, et que cette musique commence à être jouée... quel pied ! (aussi bon que Tears qui est jouée dans Max Payne 3 au moment de la grosse fusillade à l'aéroport) :smoking:

https://www.youtube.com/watch?v=pU-DfRSFWbA



Hotline Miami rend hommage aux anciens jeux vidéo, aux années 1980, bien sûr, mais également aux GTA en 2D ainsi qu'au film Drive, entre autres. (le côté taciturne de "Jacket" comme le personnage principal du long métrage, la veste scorpion visible dans un des chapitres, ou encore Nicolas Winding Refn, le réalisateur du film, crédité dans les remerciements spéciaux du générique de fin)



Je suppose que beaucoup de membres ici présents y ont déjà joué (Paroxysme et Tohoto, entre autres), mais si vous êtes nostalgiques de vieux jeux vidéo, avide de jeux indépendants, que vous aimez la difficulté, l'atmosphère des années 1980, et que la violence ne vous rebute pas, ce jeu devrait vous plaire !



En bref, j'ai eu donc un véritable coup de coeur pour ce jeu, que je ne suis vraiment pas près d'oublier (ça fera certainement partie de mes meilleurs souvenirs de joueur), et je n'aurai qu'une seule chose à ajouter : vivement la sortie de Hotline Miami 2 : Wrong Number à la fin de cette année ! :)

 


Vous avez vu ? Là, j'ai cité le message de kev sans mettre de spoiler... :)

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Bonsoir !

 

Je suis revenu en France, avec une PS4 sous les bras... :wub:

Ah bah t'as passé la douane finalement. ;)

La douane ? :lmfao:

 

Je ne me rappelle même pas l'avoir passée. J'ai juste montré mon passeport à un guichet à la sortie de l'avion, récupéré ma valise, et pris le train. J'aurais même pu garder la boite... :)

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