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Grand Theft Auto Online fête ses 8 ans !

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Deux semaines après Grand Theft Auto V, c'est au tour de GTA Online de souffler sa huitième bougie ! En effet, le 1er octobre 2013, alors que le jeu solo s'était déjà vendu à plus de 16 millions d'exemplaires depuis le 17 septembre sur PlayStation 3 et Xbox 360, Rockstar Games proposait un patch permettant aux joueurs d'accéder au premier opus 100% multijoueur de la série. Véritable tournant aussi bien pour GTA que pour les productions de la compagnie au R étoilé, Grand Theft Auto Online devient le repère de nombreux joueurs qui, aussi bien de manière quotidienne qu'épisodique, continuent d'arpenter les rues de Los Santos ou les routes de campagne de Blaine County, mise à jour après mise à jour, tout en permettant à GTAV de rester en tête des ventes sur les nouvelles consoles et PC même après huit ans de commercialisation. À tel point qu'il aura fallu attendre cinq ans pour voir un nouveau jeu de Rockstar débarquer avec Red Dead Redemption 2, et son pendant multijoueur Red Dead Online, et que le mastodonte en ligne doit à nouveau sortir sur les plus récentes consoles en mars 2022.

 

PREMIERS PAS

 

Si la campagne solo de chaque épisode de la série Grand Theft Auto a fait la force de celle-ci, il faut savoir que l'idée d'une version en ligne du jeu était présente dès le premier opus de la franchise. Ainsi, la version PC de ce dernier, sortie en octobre 1997 en Europe, présentait la possibilité de jouer en ligne avec d'autres joueurs du monde entier, en connaissant au préalable leurs adresses IP, avec deux modes de jeu match à mort et course de rue avec points de passage. Les deux packs de missions Grand Theft Auto: London 1969 et London 1961 incluent également un multijoueur sans pour autant ajouter de modes de jeu supplémentaires. Deux ans plus tard, la version PC de GTA 2 bénéficiera également d'un mode multijoueur incluant trois modes de jeu différents ; outre le classique match à mort reconduit de GTA 1, on trouve alors un mode de jeu marquant un joueur comme proie où les autres joueurs deviennent à leur tour la proie en tuant ce dernier, ainsi qu'un mode dont l'objectif était d'amasser le plus de points d'une manière identique à la campagne solo.

 

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Grand Theft Auto III marquera la rupture avec la tentative d'un mode de jeu en ligne intégré directement dans le jeu. Il est ainsi possible de trouver les traces d'un mode multijoueur intégré dans la bêta du jeu, accessible via des mods ; celui-ci a été abandonné au profit de la naissance de l'idée d'un jeu multijoueur indépendant, baptisé Grand Theft Auto: Online Crime World. Cité une seule fois dans le magazine britannique PC Zone, le projet sera également abandonné, utilisant probablement trop de ressources. Ceci aura pour conséquence de concentrer l'ensemble des efforts sur le mode histoire de GTA III, gourmand en ressources, permettant à ce dernier de marquer à vie l'industrie vidéoludique.

 

L'absence de mode multijoueur en ligne sur ce dernier va cependant pousser des équipes de passionnés à se supplanter à Rockstar Games, les MMO gagnant de la popularité auprès des joueurs. C'est ainsi que naîtra le premier multijoueur alternatif de la scène modding : Multi Theft Auto, en février 2003. L'unique intérêt de ce multijoueur est de rassembler les joueurs en mode libre, puisqu'il n'y a pas de modes de jeu dédiés ou d'achat de propriétés, pour arpenter les rues de Liberty City entre amis ou flinguer à tout va grâce à des armes disséminées sur la carte.

 

Les deux opus suivants, GTA Vice City et San Andreas, n'incluront pas de mode multijoueur en ligne intégré dans la base du jeu. Tout au plus, ce dernier disposera d'un mode de jeu local à deux joueurs, drôle mais fortement limité dans son utilisation. De ce fait, d'autres multijoueurs alternatifs continueront d'être développés par des programmeurs non officiels pour permettre aux joueurs de se rassembler en ligne. VC:MP, un concurrent cordial de Multi Theft Auto, apparaît alors en 2005 ; les deux modes multijoueur vont alors évoluer ensemble au fur et à mesure des sorties des jeux de Rockstar Games. Celui ayant le plus gros succès sera sans nul doute SA:MP, qui, même s'il dispose de peu d'options de jeu dans sa version initiale, disposera de serveurs dédiés au stunt, aux courses ou encore au RP ; ce multijoueur dispose toujours d'un succès relatif puisqu'il a été mis à jour en version 0.4 en octobre 2014. Malgré un retour relatif du multijoueur en ligne pour les préquelles GTA Liberty City Stories et Vice City Stories, seulement disponible sur les versions PSP et n'incluant que respectivement sept et dix modes de jeu sans mode libre digne de ce nom, Rockstar Games comprend bien l'ampleur du phénomène ainsi que sa nécessité pour l'avenir de la saga GTA ; les MMO regroupant aux alentours de 2005 de plus en plus de joueurs, dépassant la barre des 10 millions de connectés avec des abonnements payants.

 

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Le salut viendra en avril 2008 avec Grand Theft Auto IV, opus proposant pour la première fois une expérience multijoueur vraiment complète. Connexion rapide aux serveurs de jeu, grande présence des joueurs en ligne, carte remplie d'armes, l'avancée dans les niveaux permet également de débloquer les différents vêtements, coupes de cheveux et accessoires, jusqu'au rang 10, sésame obligatoire pour atteindre le trophée Platine par ailleurs. Pas d'argent présent dans le multijoueur de GTA IV, ici ce que vous avez vous le gagnez à la sueur de votre front ; le joueur ne possède rien, il vole tout dans la rue, pas de propriété, pas de garage, permettant au jeu de rassembler les joueurs sans barrières. Il comprend un mode libre, un mode libre sur invitation, des serveurs paramétrables (concernant la police, le verrouillage auto ou le tir allié) et douze modes de jeu, dont le fameux Cops' N Crooks. C'est également la première fois que l'on trouve un lien entre l'histoire principale et le mode multijoueur puisque le joueur rejoint le mode en ligne via le téléphone du mode solo et est averti d'une invitation en ligne également via celui-ci. Cette expérience grandira avec les ajouts des deux DLC, The Lost and Damned et The Ballad of Gay Tony, sortis en exclusivité temporaire sur Xbox 360 respectivement en février 2009 et octobre 2009, qui renforceront aussi bien le mode solo que le mode multijoueur. Ajout de véhicules et de modes de jeu dédiés, l'ambiance de chaque contenu téléchargeable se retrouvera également en ligne, les modes multijoueur étant intégrés à chacun, il faudra lancer l'opus dédié pour être présent sur le multijoueur associé.

 

Si les modes multijoueur officieux continuent de voir le jour, au travers de IV:MP pour le dernier opus en date de la série, Rockstar Games continue de son côté à développer son approche du mode en ligne via ses autres jeux et franchises, à savoir Red Dead Redemption (2010) et Max Payne 3 (2012). Ces deux jeux sont par ailleurs les premiers à intégrer des DLC payants, uniquement pour leurs modes multijoueur.

 

UN MONDE QUI MÉRITE D'ÊTRE SAUVÉ

 

Si Grand Theft Auto V, sorti le 17 septembre 2013, est alors annoncé « une réinvention totale de l'univers de Grand Theft Auto », la vraie révolution de cet opus est bien évidemment Grand Theft Auto Online. Annoncé officiellement le 15 août 2013 en pleine campagne marketing du jeu solo et bénéficiant également de previews de la part des journalistes, le mode multijoueur ouvre ses portes au public le 1er octobre 2013, par le biais d'un patch pour les possesseurs d'un exemplaire de GTAV. Présenté comme un jeu parallèle à ce dernier et non pas comme son simple multijoueur, il voit le joueur créer son propre personnage, le faire évoluer dans un monde persistant à travers un système de sessions réunissant 16 puis 30 joueurs sur la carte, dont les relations et activités sont libres, avec des possibilités immenses.

 

Après des débuts difficiles sur des serveurs peu disposés à encaisser autant de joueurs, les premières mises à jour arrivent (avec un contenu assez simpliste, comprenant l'ajout de véhicules, vêtements et armes), le jeu s'étoffe de plus en plus et les joueurs affluent d'autant plus. Le jeu concentre l'ensemble des qualités du multijoueur de GTA IV mais permet, via l'ajout d'une monnaie interne au jeu, les fameux GTA$, d'entretenir sa vie virtuelle, en remplissant son garage, en achetant l'appartement avec notre vue favorite ; sans atteindre le statut de MMORPG, il permet tout de même d'intégrer sa personnalité dans l'univers de GTAV et non de vivre uniquement celle des protagonistes.

 

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Le véritable tournant de GTA Online a lieu en mars 2015, avec la mise à jour « Braquages », pourtant annoncée dès l'été 2013, ajoutant de nouvelles missions beaucoup plus approfondies que les précédentes activités, avec préparatifs et casses où chaque joueur est mis à contribution avec des objectifs différents, ainsi que de nombreux autres contenus dans le jeu (véhicules, vêtements, masques, etc.). Aidé par la puissance des nouvelles PlayStation 4 et Xbox One ainsi que du PC, qui ont accueilli le jeu depuis quelques mois, les mises à jour deviennent alors beaucoup plus thématiques et fournies tout en répondant aux souhaits des joueurs, à l'image de la mise à jour « Lowriders » en octobre 2015.

 

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À partir de septembre 2015, Rockstar pousse les joueurs à se retrouver (et s'affronter) en mode libre plutôt que dans des activités en sessions séparées avec la mise à jour « Événements en mode libre », avant de mettre en place un système d'empire au sein de GTA Online, où les joueurs sont désormais amenés à passer un cap en créant leur propre organisation et recrutant des membres pour se hisser concrètement à la tête de la criminalité de Los Santos et Blaine County, avec « Truands en col blanc » en décembre 2015 et surtout « Haute finance et basses besognes » en juin 2016. D'abord lancés dans le trafic de marchandises spéciales, ils pourront par la suite fonder leur propre club de motards pour fabriquer et vendre leurs productions illégales (mise à jour « Motos, boulots, bobos »), voler et revendre des véhicules (« Import-Export »), s'officier dans le trafic d'armes (« Trafic d'armes ») ou de contrebande (« Contrebande organisée »), ou encore entrer dans le monde de la nuit pour écouler leurs produits (« Nuits blanches et marché noir »). Toutes ces mises à jour s'articulent alors autour d'une mécanique similaire où les joueurs doivent acheter une propriété (bureau, entrepôt, club de motards, hangar, etc.) voire d'autres bâtiments associés (les lieux de production des clubs de motards) avant de remplir leur stock en achetant ou volant des marchandises, voitures ou matières premières puis revendre tout ou partie de celui-ci à un acheteur tout en évitant de voir leurs cargaisons partir en fumée à cause d'autres joueurs en session publique.

 

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Un autre tournant concerne également le ton donné au jeu. D'abord assez réaliste et sobre (autant que peut l'être un GTA), le jeu voit débarquer par la suite des éléments fantaisistes ou futuristes dans ses activités, comme les courses casse-cou avec tubes, tremplins et accélérateurs dans la mise à jour « Casse-cou jusqu'au bout » en juillet 2016, des courses Hotring dans « On trace à San Andreas » en mars 2018 ou des modes rivalité avec pouvoirs spéciaux (Retour à la ligne, Sang plomb, Cuirassé, etc.), ainsi que dans le contenu ajouté et disponible en mode libre, dont de nombreux véhicules armés de mitrailleuses ou de missiles (autres que les véhicules militaires), à l'image des véhicules spéciaux de la mise à jour « Import-Export », de la moto planante Oppressor de « Trafic d'armes » ou encore de la Deluxo volante de la mise à jour du « Braquage de la fin du monde » en décembre 2017.

 

NUMERO UNO

 

Si Rockstar a fait le choix de rendre les mises à jour de contenu gratuites pour ne pas diviser sa communauté entre les joueurs qui auraient acheté les DLC et ceux qui ne l'auraient pas fait, ainsi que de continuer d'entretenir l'intérêt des joueurs avec du contenu supplémentaire ajouté désormais au compte-gouttes (notamment en ce qui concerne les véhicules et les modes rivalité), des achats in-game avec de l'argent lui bien réel ont été mis en place, au travers des désormais célèbres Shark Cards. Si les joueurs les plus réticents à débourser de véritables dollars, euros et autres devises ou de farmer différentes activités se tournent alors sur différents glitchs d'argent pour augmenter leur compte en banque virtuel, Rockstar augmente de son côté les prix des contenus qu'il ajoute, ce qui engendre ainsi un cercle vicieux, bien que les périodes de double GTA$ ou de promotion permettent d'atténuer le tout. La compagnie au R étoilé lancera également en décembre 2017 le Pack d'entrée dans le monde criminel pour que les nouveaux arrivants à San Andreas puissent bénéficier d'une planque, d'un garage, de propriétés pour débuter leur empire, de véhicules, d'armes et de vêtements et autres accessoires en plus d'un joli coup de pouce sur leur compte en banque à peine après avoir foulé le tarmac de LSIA. L'Édition Premium Online de GTAV suivra en avril 2018 pour les derniers retardataires, avec, en plus du jeu solo de base, l'ensemble des mises à jour de GTA Online déjà sur le disque et ce starter pack.

 

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Il n'empêche que, malgré l'émergence d'un multijoueur alternatif comme FiveM sur PC, GTA Online demeure un des succès les plus retentissants de Rockstar Games. Véritable rendez-vous régulier des joueurs, le mode multijoueur lié à chaque exemplaire de GTAV est sans doute la raison principale de l'achat du jeu, après 2013. En effet, malgré les huit années passées, GTAV continue de caracoler dans les meilleures ventes de jeux vidéo chaque mois pour dépasser dernièrement la barre des 150 millions d'exemplaires vendus ainsi que d'enregistrer des records d'achat de micro-transactions comme de joueurs connectés, mise à jour après mise à jour, au point où éditeurs et développeurs comptent bien continuer à faire prospérer ce jeu avant de mettre la franchise en sommeil.

 

Il est d'ailleurs intéressant de noter que si GTA Online était à l'origine censé servir de préquelle à GTAV, avec son histoire se passant quelques mois avant le mode solo, depuis la mise à jour « Trafic d'armes » de juin 2017, les événements du mode en ligne ont fait un bond dans le temps et se déroulent désormais au même moment que dans la réalité, expliquant ainsi les nombreuses péripéties, ajouts de véhicules et autres contenus qui devenaient incohérents chronologiquement avec le mode histoire.

 

Par ailleurs, le triomphe spectaculaire du contenu en ligne n'est sans doute pas étranger à l'absence de DLC pour le mode histoire du même calibre que The Lost and Damned ou The Ballad of Gay Tony ; à noter également que le contenu du multijoueur, ajouté pourtant au mode solo dans un premier temps, est devenu exclusif à GTA Online par la suite.

 

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Fort de ce succès, Rockstar a ainsi pu laisser passer cinq années (un peu moins si l'on compte les sorties sur nouvelles consoles et PC) avant de sortir son nouveau jeu, Red Dead Redemption 2. Le triomphe de GTAV et surtout GTA Online marque un moment charnière dans la série initiée par DMA Design, mais également dans la perception de la compagnie au R étoilé vis-à-vis de l'aspect multijoueur de ses productions, à l'image de Red Dead Online, prévu pour suivre les pas de son aîné, d'après les premières déclarations.

 

RUÉE VERS L'OR

 

En 2019, après que Red Dead Online soit sorti de sa version bêta et malgré l'absence de mise à jour importante pour le mode en ligne version western, Rockstar modifie de nouveau la carte de San Andreas en réalisant le souhait de nombreux joueurs depuis le lancement du jeu en 2013 : ouvrir (enfin !) le casino de Los Santos, pour le mode en ligne seulement, avec la mise à jour « Le Diamond Casino & Hôtel ». En fin d'année, ce lieu sera également l'objet d'un nouveau casse, activité chère aux joueurs, avec « Le Braquage du Diamond Casino », permettant désormais aux joueurs d'offrir plusieurs approches mais surtout un butin à voler aléatoire, de quoi favoriser la rejouabilité et éviter les incohérences scénaristiques.

 

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L'année suivante, en 2020, malgré le départ officiel de Dan Houser et la pandémie mondiale de covid-19, obligeant les employés de Rockstar de travailler depuis leur domicile et aboutissant (pour diverses raisons) à la modeste mise à jour d'été, le jeu continue d'engranger les records de ventes (via Grand Theft Auto V) et de connexions, aidé par les confinements dans les différents pays du monde. Malgré ce contexte difficile, la compagnie au R étoilé accouchera en décembre de la mise à jour la plus importante pour GTA Online avec « Le Braquage de Cayo Perico » proposant pour la première fois en huit ans une extension de map. En amont, une nouvelle manière d'interagir avec la communauté sera mis en place avec un défi proposé qui sera pulvérisé par les joueurs !

 

La mise à jour hivernale mettra ainsi en place un braquage rejouable, de manière plus poussé que celui du casino, dans lequel tous les joueurs peuvent désormais se passer de l'aide de coéquipiers et opérer en solo de bout en bout ; une nouvelle façon d'aborder les missions qui pourra être un tournant d'après les dires de Rockstar. De plus, « Le Braquage de Cayo Perico » fera la part belle au monde de la musique, une des passions de Sam Houser, avec l'arrivée de DJ réels en jeu (déjà amorcé à l'été 2018), deux nouveaux lieux festifs et plus de 250 musiques ajoutées sur les stations de radio du jeu (nouvelles ou existantes) ; une rétrospective musicale de la série Grand Theft Auto sera même proposée en ligne la veille du lancement de la mise à jour, renforçant le côté metaverse (des live des DJ présents en jeu seront même proposés par la suite sur les réseaux sociaux) et montrant l'impact de la série sur la pop culture.

 

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Avec dernièrement la mise à jour « Tuning à Los Santos », Rockstar Games montre à nouveau que les développeurs sont à l'écoute des demandes récurrentes de la communauté (comme ce fut le cas déjà avec des mises à jour autour des motards, lowriders ou encore le casino) avec la mise en avant de la culture automobile en jeu, à l'abris des Oppressor MkII et autres véhicules armés dans un bâtiment servant de salon auto. Là encore, le monde de la musique sera à nouveau mis à l'honneur avec un nouveau moyen d'écouter des chansons (le lecteur média) et l'introduction du label musical de Rockstar, CircoLoco Records, en jeu, autre élément réel incorporé en jeu avec certaines marques de vêtements. Nouveau succès pour le jeu qui établira à nouveau un record de nombre de joueurs présents au lancement d'une mise à jour, malgré les désormais 8 années passées.

 

Comme un signe que le multijoueur a désormais un certain âge, la compagnie au R étoilé doit désormais retirer certains modes de jeu pour que le mode online puisse tourner correctement et accueillir de nouvelles mises à jour. De plus, GTA Online fermera ses portes sur PlayStation 3 et Xbox 360 en décembre prochain, les plateformes qui l'ont dont vu naître ; la fin d'une ère.

 

Jusqu'où s'arrêtera Grand Theft Auto Online ? Plus les années passent, et plus il semble compliqué d'y répondre. Fort de ce succès non démenti, Rockstar annonce en juin 2020 l'arrivée de Grand Theft Auto V et de sa variante en ligne sur PlayStation 5 et Xbox Series X|S (désormais prévue pour 2022) ; pour surfer sur le succès commercial, certes, continuer à proposer des mises à jour encore plus abouties, sans doute, mais peut-être aussi pour constituer une base de joueurs sur ces plateformes en prévision de GTA 6 et de la future version de GTA Online qui en découlera...

 

GRAND THEFT AUTO ONLINE EN BREF

 

  • Plus de 150 millions d'exemplaires vendus (Grand Theft Auto V)
  • 5 plateformes accueillant le jeu (2 de moins en fin d'année et 2 nouvelles à partir de 2022)
  • 2 États (dont 1 avec 2 comtés), 6 villes et 4 villages
  • 15 montagnes, vallées et collines
  • 17 grandes routes, dont 9 autoroutes
  • 39 mises à jour principales
  • 97 personnages
  • 561 véhicules dont 245 exclusifs à GTA Online
  • 88 armes dont 22 exclusives au mode multijoueur
  • 20 stations de radio ; 509 morceaux et 6 programmes pour les talk shows, dont 65 exclusifs au mode en ligne
  • 7 courses aux points
  • 127 courses casse-cou, polymorphes, hotring et de véhicules spéciaux
  • 131 courses terrestres, deux roues, aériennes et nautiques
  • 74 affrontements standards, en équipe et motorisés
  • 26 captures conflit, raid, défense et GTA
  • 34 exterminations
  • 126 missions de contact, dont 5 mission retirées du jeu depuis
  • 29 versus
  • 326 modes rivalité standards et bunker
  • 44 sauts en parachutes
  • 9 épreuves de survie
  • 4 mini-jeux
  • 10 leçons à l'école de pilotage
  • 8 braquages, dont 1 en 3 actes et 1 avec 3 approches
  • 60 attaques de gang, dont 21 retirées du jeu depuis
  • 57 objectifs quotidiens, dont 11 retirés du jeu depuis
  • 14 événements en mode libre, dont 3 événements retirés du jeu depuis
  • 22 courses contre-la-montre
  • 50 vols sous le pont, 15 vols sur la tranche et 50 cascades (communs à GTAV)
  • 34 succès, trophées et exploits exclusifs à GTA Online
  • 161 récompenses et leurs médailles de bronze, argent, or et platine respectives
  • Rang maximum : 8000

 

Fin Track A03, musique issue de la mise à jour « Le Braquage de Cayo Perico » mixée par TomilovSenya

 

Cet article s'inspire en partie de notre dossier « GTA Online a-t-il changé la série GTA ? » (rédigé par Toxik) publié en juin 2017 ainsi que notre dossier consacré aux 20 ans de la série GTA (dont la partie sur le multijoueur a été rédigée par JeyM) publié en octobre 2017, que vous pouvez consulter pour aller plus loin.

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