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Red Dead Redemption fête ses 10 ans !

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Vous pensez avoir pris un coup de vieux ses derniers temps ? N'ayez crainte, c'est tout à fait normal puisqu'aujourd'hui nous célébrons le 10ème anniversaire d'un jeu désormais incontournable de la firme étoilé : Red Dead Redemption. Suite indirecte à Red Dead Revolver (sortie en 2004), un jeu tout à fait honorable au demeurant, le studio décide qu'il est grand temps d'ouvrir le champ des possibles et d'emmener la saga ailleurs. Fini d'être un simple shooter arcade, l'univers western a un très grand passé cinématographique, Rockstar Games est un spécialiste des mondes ouverts, finalement, n'est-ce pas évident ? En tout cas, c'est l'occasion d'avoir un élément de réponse en revenant sur les éléments importants du premier opus (ou deuxième opus spirituel) qui changea à tout jamais le paysage vidéo ludique, emmenant le joueur dans un univers qui a encore, tant de choses à nous raconter...

L'histoire se déroulant en 1911 et se situant en Amérique nous raconte comment John Marston, ancien hors-la-loi et membre d'un gang a décidé de changer de vie pour se consacrer à sa famille et vivre paisiblement dans son ranch. Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, son passé vient le rattraper et John doit faire face à son destin : retrouver et ramener tous les membres de son ancien gang, morts ou vifs, contre la vie de sa famille. Commence alors un long voyage au cœur de l'ouest sauvage...

 

UN DÉVELOPPEMENT COMPLIQUÉ

 

 

Si cette rencontre entre Rockstar Games et l'univers western était écrite, vous le savez, comme beaucoup d'histoires d'amour, c'est compliqué. Après que Take-Two ait racheté la licence puisque abandonné par Capcom en 2002, Red Dead Revoler est confié à Rockstar San Diego en 2004, anciennement Angel Studios. Dans un premier temps, le studio met tout en oeuvre pour ajouter au jeu plus d'immersion : une zone ouverte, des scènes supplémentaires, une réécriture des dialogues et autres. De fil en aiguille, une suite du projet est alors en préparation, d'abord intitulé "Red Dead Revolver 2" en 2005, mais qui finira évidemment par se présenter comme "Red Dead Redemption". Vous l'aurez donc compris, le développement du jeu à bien commencé durant la sixième génération de consoles à savoir Playstation 2 et Xbox. Il faut attendre l'E3 2005 et la conférence de Sony pour voir les premières images du projet sur Playstation 3 (voir vidéo ci-dessus), l'occasion pour le studio de montrer son nouveau moteur pour la prochaine génération de machines qui arrivera quelques années plus tard. La presse et les joueurs s’interrogent alors : sur quelles plateformes sortira finalement le jeu ?

Et pour cause, alors que nous venons de découvrir les nouvelles consoles, c'est GTA IV qui se pointe au rendez-vous et non Red Dead Redemption. Cela s'explique par le fait que le développement est loin d'avoir été une balade de santé par rapport au portage entre deux générations de consoles, aux problèmes techniques sans oublier les problèmes en interne. Certains employés avaient même qualifié de "miracle" que le jeu puisse tourner sur consoles. Le nouveau moteur a posé beaucoup de problèmes dû à son code extrêmement complexe et qui d'ailleurs sera une des raisons d'une version PC absente, la firme préférant se concentrer et sortir des versions stables sur consoles. Le développement du jeu bascule donc d'une génération à l'autre en 2008 sur les consoles PS3 et 360 avec l'aide à l'époque de Rockstar Canada (actuellement Rockstar Toronto) et sous la tutelle de Rockstar North. Il aura fallu environ 6 ans pour donner naissance au jeu pour un coût d'environ 100 millions de dollars.

Le projet est si difficile que même la sortie du jeu n'est pas épargnée. Celle-ci est dans un premier temps fixée au 4 février 2009, mais finalement non, une bande-annonce est prévue pour le 19 avril, qui finalement ne sera diffusée que le 6 mai, la firme annonce alors le jeu pour l'automne 2009, et devinez quoi ? Le jeu est encore repoussé pour avril 2010 ! La raison ? Le titre nécessite de vendre 4 millions de copies pour rentrer dans les frais du studio, l'obligeant à revoir sa stratégie à plusieurs reprises. Mais cette fois-ci, c'est presque la bonne, à un mois près, le jeu sort enfin le 18 mai 2010 aux Etats-Unis et le 21 mai 2010 en Europe. Fort heureusement pour Rockstar et Take-Two, le jeu se vendra très bien par la suite, au-delà même des attentes. La presse et les joueurs seront convaincus, le jeu a aujourd'hui atteint les 15 millions d'exemplaires vendus, de quoi se dire au moins, que tous les efforts n'ont pas été vains.

 

AU SOMMET DU 10 ÈME ART

 

 

Et puisqu'on parle d'efforts, on espère effectivement qu'ils sont à la hauteur du résultat sur le papier. Comme pour GTA IV, Rockstar Games a décidé d'emprunter beaucoup de codes au cinéma afin de créer le premier grand jeu à monde ouvert se déroulant au Far West, entre les histoires à raconter et les opportunités de gameplay, c'était l'occasion de saisir la créativité par le col. L'ouest sauvage ayant constamment évolué au fur et à mesure de son époque, les frères Houser ont regardés énormément de films de western comme La Horde sauvage (1969), Impitoyable (1992) ou encore Butch Cassidy et le Kid (1969). Le studio trouvait alors intéressant de travailler sur la fin de cette grande époque et mettre en avant l’ambiguïté du personnage : être une bonne ou une mauvaise personne, capturer les bandits ou être soi-même un bandit. Une période où le monde moderne se dévoile et laisse des personnes des deux côtés de la barrière, entre le monde d'avant et celui de demain. Le cinéma a également inspiré les cinématiques dans la mise en scène et dans la manière de structurer les scènes, d'utiliser une caméra pas seulement comme une scène de film, mais pour un vaste monde.

De même, l'écriture du jeu est soignée et maîtrisée avec des dialogues entre justesse, humour noir et mélancolie. Une écriture mise en valeur de par son histoire intéressante mais aussi par des personnages devenus tous aussi cultes que le protagoniste du jeu, du commerçant aussi douteux que les médicaments qu'il vends en passant par un pilleur de tombe qui semble être aussi fou qu'un Trevor Phillips à qui on aurait volé sa bouteille de scotch. L'objectif de Rockstar Games était que le joueur rencontre tout ce qui faisait la facette de cette époque à travers des personnages qui peuvent être sérieux, déplaisants, comiques, rêveurs voir cinglés. Mais s'ils sont aussi bien écrits retranscrits, c'est grâce à une qualité de doublage très solide, la voix de John Marston étant d'ailleurs entré très vite dans la tête des joueurs puisque très atypique et écrasante d'un passé rempli de cicatrices, cicatrices qui caractérisent d'ailleurs son visage et sa personnalité. Tout cela nous donne en éclairage sur l'écriture du titre et les possibilités offertes nous permettant de voyager dans ce monde lointain mais cynique au possible.

Mais que serait un bon western sans une bande-son de qualité ? De ce côté-là également, le studio n'a pas fait semblant. Celui qu'on ne présente plus, Woody Jackson, a composé la musique de Red Dead Redemption en collaboration avec Bill Elm. Le studio a également consulté beaucoup d'autres musiciens ayant une grande carrière derrière eux. Cela a été un véritable défi de réussir à transmettre l'ambiance générale du jeu afin que ce soit le plus interactif possible. Dès le début du développement, l'équipe sonore a souhaité parvenir à retranscrire l'authenticité des sons du jeu. Après que le département artistique ait envoyé des illustrations au département du son, ce dernier a été inspiré pour atteindre un niveau de réalisme incroyable en recherchant tous les sons qui devaient être utilisés dans le jeu. Tout au long du développement, les monteurs sonores ont souvent présenté des idées, qui seraient ensuite réalisées par les programmeurs audio.

Dans les trois principaux domaines du monde du jeu, il existe des ambiances uniques ; ceux-ci sont décomposés en sons plus petits, tels que des insectes et des animaux, qui seront encore affinés pour refléter la météo et l'heure. Le département du son a reçu des instructions spécifiques pour le ton des lieux du jeu ; par exemple, Thieves Landing devait être un lieu "effrayant" et "rebutant". Les sons des armes du jeu ont également été élaborés spécifiquement et aussi réaliste que possible, chaque arme ayant une variété de sons de tir. Pour le mixage final, le réalisateur audio Jeffrey Whitcher et le concepteur sonore principal Matthew Smith ont travaillé ensemble pour équilibrer et mélanger les trois principaux aspects de la bande sonore : le dialogue, les effets sonores et la musique. Résultat final ? Une bande originale incroyable restant encore dans la mémoire des joueurs.

 

LE MONDE OUVERT COMME PERSONNAGE

 

 

S'il y a bien un acteur incontournable et néanmoins discret présent tout au long de cette incroyable expérience vidéoludique, et c'est une caractéristique partagée par de nombreux jeux de la firme, c'est la cohérence du monde ouvert ; il pourrait presque se suffire à lui-même, vivre et évoluer sans nous, nous ne sommes qu'un élément perturbateur ou bienveillant venant le modifier de manière éphémère. Et ce monde a déjà vécu, son passé est raconté par des personnages légendaires l'ayant perturbé avant nous comme Landon Ricketts, est retranscrit dans les journaux avec des événements marquants comme le Massacre de Blackwater ou est simplement constaté par le joueur lors de son passage comme la ville abandonnée de Tumbleweed victime collatérale du chemin de fer ; ces détails sont amenés tout au long de l'aventure par petites touches pour compléter la narration et la compréhension de l'univers parcouru par le joueur. La retranscription des comportements sociaux de l'époque, avec 423 acteurs prêtant leurs voix, l'ambiance sonore et musicale fruit du travail titanesque de Woody Jackson et les détails à foison dans les différents points d'intérêts que l'on explore, non pas par nécessité, mais par envie d'aventure et de découverte, finissent de nous immerger complètement dans celui-ci jusqu'à ce qu'on choisisse de le quitter.

 

Si les paysages désertiques sont familiers et attendus dans un western, la diversité des lieux nous encre davantage dans ce monde et permet, malgré les espaces vides et la vitesse réduite de notre cheval, d'offrir au joueur un sentiment de voyage permanent et lui impose agréablement son caractère contemplatif ; c'est beau, c'est reposant, on ne s'en lasse pas. Des plaines entourant le Ranch MacFarlane, on aperçoit après quelques minutes à cheval la vue sur la vallée d'Armadillo par le chemin en bord de falaise, on se laisse volontiers emmener vers les buttes-temoins et mesas de Rio Bravo, puis on s'enfonce vers les paysages désolés et rocailleux entourant la mine de Gaptooth Breach. Lors de notre passage du côté mexicain, on se rappelle des montagnes avec leurs arches naturelles et des paysages escarpés de la ville d'Escalera, de la ville de Chuparosa posée sur son immense mesa lui offrant une fortification naturelle ou encore de la cité en ruines de Torquemada posée au sommet de son piton rocheux. Notre aventure se termine après un bref passage dans les marécages crasseux et nauséabonds de Thieve's Landing nous menant à la fourmillante ville de Blackwater, symbole du capitalisme naissant, pour finalement apercevoir la forêt et les premiers flocons de neige dans les montagnes de Tall Trees. Un voyage vidéoludique inoubliable pour quiconque ayant posé ses valises dedans.

 

La beauté des lieux mène inévitablement à titiller la curiosité du joueur, le poussant à la découverte, mais celle-ci est également amenée par les nombreuses cartes aux trésors, missions scénarisées aussi bien principales que secondaires et les différents défis du jeu. Et si les lieux évoqués dans le paragraphe précédent vous sont si familiers, c'est parce qu'ils sont le théâtre ou le décor naturel des événements et de l'action amenée par le scénario. Ils sont le vecteur des émotions amenées par le scénario complétant leur caractère paisible lorsque l'on guide du bétail à travers les plaines ou au contraire renforçant le sentiment claustrophobique d'un repaire de bande lors de la bataille dans les canyons de Pike's Basin. Ils renforcent également l'aspect historique du jeu avec les restes de la guerre américano-mexicaine, l'essor du transport ferroviaire ou encore l'arrivée de l'automobile. Les missions secondaires ne sont ici pas faites pour amener du contenu supplémentaire dans votre inventaire, mais bien pour le plaisir de jeu et le fantasme du western, par la surprise de ces événements, renforçant la cohérence du monde en dehors des missions principales. Les espaces vides se remplissent lors de l'accomplissement des défis, et l'on découvre alors un monde persistant rempli de fleurs et d'animaux sauvages, parsemé de trésors cachés dans des lieux plus atypiques les rendant mémorables.

 

LA RÉDEMPTION DE JOHN MARSTON

 

Attention spoiler si vous n’avez toujours pas joué ou fini l’histoire de Red Dead Redemption.

 

La première mission, qui sert d'introduction, pose rapidement l'ensemble des bases et le titre du jeu prend tout son sens. John Marston cherchait une vie tranquille dans son ranch avec sa femme Abigail et son fils Jack, malheureusement son passé tumultueux le rattrape. Edgar Ross, ancien agent de la Pinkerton Agency, emprisonne Abigail et Jack, forçant John à traquer les anciens membres de la bande de hors-la-loi dont il faisait partie, à savoir Bill Williamson, Javier Escuella et leur ancien chef, Dutch van der Linde.

 

 

À Fort Mercer, il retrouve rapidement Bill Williamson qui, malgré ses belles paroles, n'hésite pas à l'abattre et le laisser pour mort. C'est par un heureux hasard que Bonnie MacFarlane, une femme de caractère qui s'occupe du ranch de son père, va trouver le corps de John et panser ses blessures. Après quelques petits boulots au ranch, John fera la connaissance de nombreux personnages qui l'aideront pour attaquer le Fort Mercer : le marshall Johnson, qui tente de protéger les habitants de la ville d’Armadillo contre Williamson ; Nigel West Dickens, un charlatan créatif qui essaye de vendre un « remède miracle » aux habitants de la région ; Seth, un pilleur de tombes psychopathe en quête d’un trésor ; et l’Irlandais, un trouillard alcoolique aux mauvaises fréquentations. Malgré tous leurs efforts et une attaque rondement menée, Williamson parvient à s'enfuir vers le Mexique pour rejoindre Javier Escuella. 

 

 

Aidé par l'Irlandais, il passera la frontière pour se rendre à la ville de Chuparosa, après quelques bousculades avec la population locale, il rencontre la légende de l’Ouest, Landon Ricketts, qui défend les habitants contre le tyrannique colonel Allende, le gouverneur local. Le vieux cow-boy a décidé de défendre les habitants de la région contre les excès du gouverneur local : le colonel Allende. Il fera également la rencontre de Reyes, un révolutionnaire voulant renverser le pouvoir. John ne veut pas prendre parti et joue alors un jeu dangereux, effectuant des missions dans le camp des révolutionnaires auprès de Luisa, une maîtresse de Reyes d'un côté et pour le capitaine De Santa et ses troupes mexicaines de l'autre ; dans l'espoir que l'un des deux camps lui livre Williamson et Escuella. John est trahi par Allende, qui protège ses deux anciens compagnons ; Reyes le sauve et John rejoint les révolutionnaires. Ils trouvent rapidement De Santa, et l'exécutent pour ses actes, puis Escuella qui se terrait, est livré mort ou vif à Edgar Ross. Reste à atteindre Allende qui se cache dans le fort d'Escalera. La capitale est prise d'assaut, Luisa mourant dans la bataille, mais John parvient à empêcher la fuite d'Allende, qui, par un heureux hasard, est en compagnie de Williamson ; les deux hommes sont exécutés.

 

 

John part ensuite pour West Elisabeth pour retrouver sa dernière cible. Il le retrouve rapidement dans la banque de Blackwater, cherchant son butin passé, mais celui-ci parvient à s'enfuir en tuant la secrétaire et malgré votre traque effrénée, disparaîtra dans les montagnes. Avec l’aide du naturaliste Harold MacDougal et de l'Amérindien Nastas, il découvre que Dutch van der Linde, tombé dans la folie, a pris la tête d’un groupe de bandits indiens bien aidé par le contexte de l'époque défavorable aux amérindiens qui voient en lui un mentor. Aux côtés de Ross et des forces américaines, John prend d’assaut le repaire de Dutch qui préfère se suicider plutôt que de tomber dans les mains du gouvernement. John, ayant terminé sa mission, est libéré par le gouvernement et retrouve finalement sa famille, la rédemption est faite !

 

 

John coule des jours heureux dans son ranch, essayant de communiquer davantage avec son fils qu'il a trop longtemps délaissé, s'efforçant de rassurer sa femme sur la construction de leur avenir et traînant ce boulet d'Oncle qui passe la majeure partie de ses journées à manger et à boire, victime d'un lumbago fulgurant. Néanmoins, les choses vont se compliquer pour sa petite famille et l’Oncle. Ce dernier repère Edgar Ross, l’agent fédéral qui avait capturé Abigail et Jack Marston, et plusieurs soldats américains tout près du ranch. John l’a compris. Il a été trahi par Ross. Et c’est à ce moment-là que la phrase de Dutch, avant son suicide, résonne dans nos têtes. « Quand je serai plus là, ils trouveront un autre monstre pour justifier leurs salaires ».

 

Maintenant que le sale boulot est fait, c’est au tour de John d’endosser ce rôle. Il comprend alors très vite que le but de Ross depuis le début était d’éliminer les derniers membres de la bande de Dutch. Sous le feu ennemi, John et l’Oncle défendent tant bien que mal le ranch. Mais ce dernier succombe aux balles des soldats. Désormais seul et donc le dernier véritable membre de la bande des van der Linde, John Marston emmène sa femme et son fils dans une grange et les laissent s’enfuir à cheval. Alors qu’il pouvait lui aussi s’enfuir avec sa famille, il décide d’en finir une bonne fois pour toute. Les hommes de Ross, armés jusqu’aux dents, attendent devant la porte de la grande et sont prêts à en découdre. Dans un ultime face-à-face, John se sacrifie en emportant le plus d’hommes possibles avec lui. Couvert de balles, il s’effondre devant les derniers hommes debout de Ross. Et dans cette dernière mise en scène digne d’un film hollywoodien, John Marston aura finalement trouvé sa rédemption.

 

 

Et on remarque encore le travail incroyable et sublime de Rockstar Games. Car après la mort tragique de John, le protagoniste principal du jeu, le jeu n’est pas terminé et le monde continue de vivre sans lui puisque nous incarnons à présent son fils, Jack ; personnage boudé par la communauté, sûrement par le déni de la mort de John que de réels arguments. Et c'est également à ce moment qu'on remarque la qualité du studio Rockstar Games, les missions secondaires pouvant toujours être effectuées, deux lignes de dialogues ont été enregistrées, une avec la voix de John, l'autre avec la voix de Jack, le choix dépendant évidemment du personnage qui réalise la mission. Mieux encore, si vous commencez une mission avec John et la terminez avec Jack, un dialogue supplémentaire aura lieu entre Jack et le personnage secondaire lui faisant comprendre qu'il est un Marston. C'est avec ce genre de petit détail qu'on voit Rockstar reste le maître dans son domaine.

 

Il reste néanmoins une dernière véritable mission à Jack, cachée dans une mission secondaire. Dans cette mission cachée, Jack a bien grandi et semble décider de venger la mort de son père. Edgar Ross étant encore en vie. La rédemption de John n’est donc pas complètement achevée. En 1914, alors que sa mère est morte, Jack recherche Ross aux environs de Rio del Toro au Mexique. En allant à sa rencontre et en présentant comme étant le fils de John Marston, il le tue sans regret. Le corps de Ross, lui, baigne dans la rivière. Cette fois-ci, la rédemption est enfin achevée.

 

 

RED DEAD REDEMPTION EN BREF 

  • Plus de 18 millions d'exemplaires vendus 
  • 95 sur Metacritic
  • 5 ans de développement
  • 800 personnes impliquées dans le développement 
  • 72 nominations et 39 récompenses 
  • 100 millions de dollars de coût
  • 110 personnages (sans compter les habitants)
  • 533 acteurs ont prêté leurs voix (en comptant les habitants)
  • Plus de 5 heures de cinématiques
  • 2 personnages principaux 
  • 35 armes dont 5 armes rares
  • 57 missions réparties dans 4 chapitres
  • 19 services (missions secondaires) et 5 petits boulots 
  • 13 propriétés 
  • 15 tenues
  • 7 repaires de bandes
  • 4 groupes de défis 
  • 20 défis de chasseur de primes
  • 6 mini-jeux
  • 94 secteurs composent la carte
  • 21 codes de triche 

 

 

Et vous, quel est votre meilleur souvenir sur Red Dead Redemption ? Le jeu vous a-t-il marqué ? Quelle est votre mission favorite ? Souhaiteriez-vous revoir des éléments présents dans le jeu dans une suite de RDR ? N'hésitez pas à partager votre expérience et donner votre avis dans les commentaires.

 

Article rédigé par JeyM, Isyanho et SheppardJ pour le compte de GTANF.

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