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Grand Theft Auto: The Ballad of Gay Tony fête ses 10 ans !

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29 octobre 2019. Il y a dix ans, jour pour jour, Grand Theft Auto: The Ballad of Gay Tony débarquait sur Xbox 360, avant de sortir l'année suivante sur PlayStation 3 et PC. Seconde extension de GTA IV arrivée huit mois après The Lost and Damned, le jeu permet aux joueurs de retrouver le côté fun et décomplexé des précédents jeux, mis en retrait depuis l'introduction de l'univers HD, et achève la trilogie (et même quadrilogie) se passant à Liberty City, avant de prendre l'avion pour la côte Ouest des États-Unis.

 

GTA CHORAL

 

L’univers HD de la série débute le 29 avril 2008, avec la sortie de Grand Theft Auto IV. Comme un nouveau départ après l’affaire Hot Coffee, la saga fait son grand retour dans sa ville iconique, New York, alias Liberty City. Jouissant d'un nouveau moteur développé en interne, RAGE (Rockstar Advanced Game Engine), le jeu tourne désormais sur les nouvelles consoles PlayStation 3 et Xbox 360, permettant une reproduction beaucoup plus fidèle de la ville nord-américaine et un niveau de détails sans précédents. Animations des personnages, expressions faciales, angles de caméra pour les cinématiques, conduite des véhicules, jeux de lumière, météo, vagues, tout repousse GTA vers de nouvelles contrées.

 

Disposant d'un budget de 100 millions de dollars (record de l'époque, s'approchant des blockbusters au cinéma), GTA IV entre dans le livre des records lors de sa sortie en avril 2008 comme meilleur démarrage commercial pour un produit culturel et remporte 310 millions de dollars pour son premier jour d'exploitation. Le jeu se vendra sur les trois supports (PlayStation 3, Xbox 360 et PC) à plus de 25 millions d'exemplaires sur le long terme. Le site Metacritic, recensant les notes attribuées aux jeux, en fait même le plus grand succès critique de l'histoire ; à tel point que les critiques ne se concentraient désormais plus sur ses polémiques mais bien par l'expérience qu'il apporte.

 

L'aventure Grand Theft Auto IV continue alors de plus belle ; outre le mode multijoueur déjà en place, Microsoft a effet déboursé plus de cinquante millions de dollars pour l'exclusivité temporaire des extensions du jeu sur Xbox 360. Ces dernières ne se contentent pas d'offrir une nouvelle histoire dans une même ville (à la manière des préquelles City Stories), mais une véritable narration entremêlée, à la manière d'un film choral, où les différents protagonistes se croisent au fil de leur périple. The Lost and Damned apporte avec lui, le 17 février 2009, l’univers des bikers, quand The Ballad of Gay Tony introduit, le 29 octobre 2009, le monde de la nuit à Liberty City.

 

UN MONDE HAUT EN COULEUR

 

Dans TBoGT (pour les intimes), le joueur incarne Luis Lopez, un ancien membre du cartel de la drogue dominicain devenu le garde-du-corps de Tony Prince, dit Gay Tony, le roi des soirées à LC, à la tête des boîtes de nuit de la ville. Le protagoniste devra ainsi protéger son boss, victime de différents problèmes dont les mafias italienne et russe, mais également ses amis d’enfance, touchant à des trafics plutôt louches.

 

Se basant sur le travail et le gameplay de GTA IV, The Ballad of Gay Tony apporte de la couleur à la mégalopole américaine. Visuellement, ressortant le côté glamour de la ville, mais également par le biais de ses activités et de ses possibilités. Comme une réponse aux critiques qui regrettaient que le côté fun de GTA San Andreas ait été noyé dans la noirceur et la froideur du Liberty City de Grand Theft Auto IV, cette seconde extension apporte ou rapporte des éléments comme des armes aux balles explosives ou des explosifs pouvant être activés à distance, des véhicules avec nitro, un simili-char d'assaut ou un hélicoptère lanceur de roquettes, des missions secondaires similaires à du RP, des activités annexes comme du golf, de la danse ou des combats de rues, et surtout le retour du parachute.

 

S'il y avait déjà les statistiques du menu pause, les 100% à compléter ou les succès/trophées pour apporter un challenge supplémentaire aux GTA, The Ballad of Gay Tony introduit, pour la première fois dans l'histoire de la série, un système de score pour chaque mission. Qu'il s'agisse du temps total, de la précision des tirs ou autres éléments propres au scénario, tous ces objectifs devront être remplis pour compléter la mission à 100% ; cette liste d'objectifs n'étant visible qu'une fois la mission terminée, les joueurs pourront la relancer s'ils souhaitent améliorer leur score. Ce système sera par ailleurs réutiliser pour Grand Theft Auto V, les braquages de GTA Online, et encore Red Dead Redemption 2.

 

A l'instar de TLAD, cette nouvelle extension de GTA IV dispose également de son propre mode multijoueur, séparé de ceux de deux autres opus. Bien que partageant la même ville, les armes et véhicules propres au jeu lui permettra de se démarquer. Une voiture de police exclusive se trouvera d'ailleurs sur la carte, de quoi engendrer une course entre les joueurs à qui arrivera à la récupérer en premier, quand il ne s'agissait pas du Buzzard ou de l'APC.

 

LIBERTY CITY, IT'S OVER. NEXT STOP.

 

Si les personnages d'un même univers avaient pu faire des apparitions plus ou moins remarquées dans différents opus (voire dans plusieurs univers pour certains), Grand Theft Auto IV et ses deux extensions, qui seront vendues ensemble, pour ces dernières, dans le pack Episodes From Liberty City, voire la trilogie entière sous le nom d'Edition intégrale, vont plus loin et offrent donc cette fois-ci une histoire complète, simultanée, où le destin des trois protagonistes se croise et se recroise au fil de leurs différentes aventures. A deux ou à trois, ils pourront ainsi être les alliés ou les adversaires des uns ou des autres, suivant les circonstances.

 

Une trame générale se dégage d'ailleurs de ces trois opus avec l'histoire des diamants, mettant en scène les différentes familles mafieuses de la ville et connectant entre eux des moments importants des trois jeux. Ainsi, introduites dès la scène d'introduction de GTA IV, les pierres précieuses seront notamment à l'origine d'une confrontation entre les Lost et Gay Tony, puis collectées dans les ordures par Niko Bellic et les hommes de Ray Boccino avant que la transaction avec les acheteurs au musée The Libertorian ne soit mise à mal par Luis Lopez, et de retourner dans les ordures suite à l'interruption de Ray Bulgarin dans un échange avec Gracie Ancelotti, alors kidnappée par la famille McReary. Toute cette histoire trouvera sa conclusion dans la scène finale et le générique de TBoGT, comme pour conclure ce premier chapitre de l'univers HD de la série.

 

A la sortie de version physique des deux extensions avec Episodes From Liberty City en 2010, les joueurs découvriront au dos du manuel d'utilisation la phrase Liberty City, It's Over! (« Liberty City, c'est terminé ! ») accompagné d'un cœur brisé, confirmant la fin des aventures dans la ville « bonne à visiter, encore meilleure à quitter », comme en témoignait l'avion, dans lequel a pris place Packie McReary, quittant le tarmac de Francis International Airport pour une destination inconnue comme ultime image de The Ballad of Gay Tony. Rockstar Games donnera toutefois un indice sur la prochaine destination de la licence sur ce même visuel avec la mention Next Stop (« Prochain arrêt ») à côté d'une partie déchirée de l'affiche. Si certains ont pu croire que cette déchirure représentait la côté bretonne de la France, il fallait surtout voir en superposition une publicité pour Mollis, une marque viagra, déjà visible dans l'univers 3D, présentant un volcan que d'autres prennent alors pour une référence au Mont Chiliad. Et ce sera bien près de ce lieu que les joueurs poseront leurs bagages trois ans plus tard...

 

Remix de I Keep on Walking par Philip Brynjulfsson

 

Et vous, quels souvenirs gardez-vous de Grand Theft Auto: The Ballad of Gay Tony ? Quel recoin de Liberty City et Alderney arpentiez-vous souvent ? Quelle mission vous a le plus marqué ? Quels éléments propres à cet opus souhaiteriez-vous revoir dans un futur GTA ?

 

Pour aller plus loin, retrouvez notre dossier consacré aux 20 ans de la série GTA, publié en octobre 2017.

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Il y a 19 heures, Yan22 a dit :

Écouter Vladivostok FM en se baladant sur la map en mode multijoueur et faisant des stunts à l'aéroport. :wub: 

Et dire qu'on pourra plus jamais écouter Le vladivostk original. 😭

 

@Isyanho pour moi le meilleur trailer de tous les gta jusqu'à aujourd'hui!

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Il y a 6 heures, Olivia a dit :

Dire que je n’ai jamais fait aucun de ces dlc... J’ai du passé à côté de quelque chose 🥺

Salut, pour une fan de GTA tu m'étonne franchement ... 🤔 

Les dlc sont vraiment très sympa surtout l'histoire des Lost. 

 

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GTA IV c'est quand même le GTA le plus sous-côté en terme de popularité alors qu'il y a tellement une ambiance particulière, rien que l'introduction avec le thème musicale de Michael Hunter Soviet Connection (le meilleur encore à ce jour avec San Andreas selon moi) c'est juste incroyable, le thème de GTA V il est tellement fade...
 

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Le 30/10/2019 à 20:36, hinoki a dit :

Salut, pour une fan de GTA tu m'étonne franchement ... 🤔 

Les dlc sont vraiment très sympa surtout l'histoire des Lost. 

 

 
Pourtant j’en est passé du temps sur GTA IV mais je sais pas a l’époque les dlc c’était pas quelque chose que je regardais.. 😆

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