Infernus

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Messages posté(e)s par Infernus


  1. Il y a 6 heures, LeSolitaire a dit :

    Le problème de cette vidéo, c'est qu'elle prend trop radicalement le contre pied des "déclinistes" et du coup elle tombe, à son échelle, dans les mêmes pièges. Parce que si c'est vrai que Zemmour et associés ont une tendence assez fâcheuse à tirer à boulet rouge sur tout et n'importe quoi, aller chercher qu'autrefois les élèves chahutaient aussi (bien que ce soit vrai, j'ai des témoins) pour refuser voir l'état dans lequel est l'école en France aujourd'hui, effectivement, c'est un peu fort de café.

     

    Pour élargir un peu, cette incapacité à reconnaître les problèmes du pays, ou cette capacité à essayer de les planquer sous le tapis, à causé énormément de tord au PS depuis une bonne vingtaine d'années.

    Je pensais surtout que cette vidéo de "déconstruction" des préjugés sur la baisse de niveau en était justement symptomatique quand on voit le niveau de connaissances historiques de ces deux femmes qui se proclament historiennes. Elles affirment à la fin que l'école de la III République autorisait les langues régionales. C'est absolument faux historiquement et c'est même l'exact inverse : l'école avait vocation à parachever l'idée de nation née de la Révolution de 1789, et par conséquent avait besoin de voir les patois et cultures régionales disparaître au profit d'une nouvelle culture nationale et unifiée. Donc effectivement il est sûrement difficile de constater une baisse quand on a soi-même pas le niveau nécessaire à la production d'une analyse sérieuse. Et quand on sait les fonctions occupées par cette historienne, c'est plus qu'inquiétant : 

     

    Citation

    Laurence De Cock est professeure d’histoire-géographie en lycée à Paris, Docteure en Sciences de l’éducation,   et chargée de cours en didactique de l’histoire et sociologie du curriculum à l’Université Paris-Diderot. Membre du bureau du Comité de Vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH), elle a notamment co-dirigé Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France (Agone, 2008) et Mémoires et histoire à l’école de la République (Armand Colin, 2007). Elle a co-dirigé avec Emmanuelle Picard La Fabrique scolaire de l’histoire (Agone, 2009). Ses recherches portent sur l’enseignement du fait colonial.

     

    On passera également sur le discours moralisateur de la fin, qui, pour tenter de répondre à une forme relative de "mépris social et haine raciste", tente de justifier la diminution évidente des acquis scolaires des jeunes par le fait que l'école soit inclusive et démocratique (terme qui n'a d'ailleurs plus grand sens tant il est utilisé pour tout et n'importe quoi). Comme si avoir une école inclusive devait nécessairement rimer avec abaissement et abêtissement. C'est un aveu d'échec assez terrible et en fin de compte une forme de mépris face aux personnes qu'elles prétendent défendre (et à qui elles nuisent toutefois énormément, mais là c'est l'histoire du PS depuis vingt ans comme dit par LeSolitaire). 


  2. il y a une heure, Dje La Planque a dit :

    Pour le Troisième point :

    Pour ma part, je ne serais pas contre l'uniforme à l'école. Au contraire, je trouve qu'il a du sens puisqu'il masque les inégalités. De la même manière que le Service Militaire autrefois a offert à bon nombre de passer des permis qu'ils n'auraient pu avoir dans le civil (permis poids lourds, permis d'hélico, parachutisme, ...). D'être mélangés et ce peu importe leur classe sociale. Une chance pour chacun de se trouver identitaire d'une patrie et défendre les intérêts de celle-ci. C'est peut-être con mais cela peut éviter à bon nombres de fuir un pays qui ne les aide pas ou plus et de se retourner ensuite contre lui.

    Entièrement d'accord quant au service militaire !


  3. Il y a 2 heures, Dje La Planque a dit :

    Rendez-vous compte, même Fillon qui est le candidat du LR et le plus à droite de ceux qui se présentaient, demande lui aussi d'éviter de sombrer dans l'extrême de Madame LePen.

    C'est d'une hypocrisie sans nom, ils ont tout en commun sur le plan des mœurs. Rappelons nous Sarkozy, le karcher et la racaille, ça aurait pu être du Le Pen. 

     

    Je pense que ce que tu dénonces est correct Dje mais que ce que tu opposes aux idées de Le Pen en revanche est invalide. En tant que citoyens nous tendons à avoir une logique assez humaine et tendons donc vers l'humanitaire. Ainsi semble-t-il évident qu'une aide devait et doit être apportée aux migrants et réfugiés (bien que les modalités de cet accueil puissent être discutées). Néanmoins je pense que politiquement faire de l'humanitaire est preuve de médiocrité. Trudeau et Merkel ont été félicités par beaucoup quand ils ont accueillis des réfugiés. Je pense que c'est tout bonnement scandaleux. Lorsque l'on a autant de pouvoir et d'influence que ces deux chefs d'État, faire de l'humanitaire est une preuve de médiocrité infinie car cela signifie que l'on a été incapable de traiter les causes avant que la crise se déclenche. Que ces dirigeants pavoisent ainsi alors que tout cela n'a été que l'œuvre de leur incapacité me révolte profondément, d'autant que cet accueil est plus qu'intéressé en ce qui concerne Madame Merkel (l'Allemagne ayant connu un vieillissement de sa population après assassiné ses classes populaires et moyennes, il ne lui reste guère plus que l'immigration pour tenter de corriger ce solde). 

     

    L'objectif réel d'un politique vertueux devrait donc être de mener une politique suffisamment ambitieuse pour que fussent évitées les catastrophes. Ainsi un jeune Africain devrait-il pouvoir avoir sa chance dans SON pays d'origine, et non être condamné à venir vider les poubelles, vivre dans une cité (d'ailleurs il faudrait que les électeurs de Marine se rende compte que si l'on dégage tous les immigrés des Français "de souche" seront bien obligés de les remplacer — moi cela ne me dérange pas, ne souhaitant pas que l'on importe des gens pour faire le sale boulot; en revanche il y a des gens qui devraient se poser la question) et rester enfermés dans le sport (car malheureusement seule une infime fraction des immigrés peut espérer y faire sérieusement carrière) et dans l'idéologie du rap etc... qui nous provient d'un pays douteux que sont les États-Unis et qui leur a été imposée par et de manière douteuse. 

     

    Si Mme Le Pen semble opposer un NON à tout de manière inhumaine et irréfléchie, il me semble qu'exprimer en réaction un OUI inconditionnel serait assez douteux et hâtif.

     

    Quant à la polémique du Vel d'Hiv, je pense que ça restera un point de détail de cette campagne.


  4. Je pense que le problème ne vient pas des institutions mais des hommes politiques eux-mêmes.
     

    Au vu des intentions de vote et des sondages, dont ne se dégage aucune majorité réelle, on va vite aboutir à un système ingouvernable (comme sous la IVe République), avec une Assemblée qui ne pourra rien voter puisque pas de majorité absolue. Cela nécessitera donc comme tu l'as dit des coalitions entre les différentes tendances, ce qui fait que les électeurs se sentiront, une fois de plus, trahis). 

     

    Si la Ve République semble à bout de souffle, c'est peut être parce qu'elle a été écrite par et pour des hommes d'envergure et de qualité, pas pour d'innombrables Nicolas Sarkozy, Manuel Valls et autres petites putes du genre —je précise d'ailleurs que c'est un jugement général et transpartisan.

     

    La partie sur les "postures" est en revanche très vraie, le symbole le plus évident de cela étant Macron. C'est la grande destruction du débat public uniquement tourné sur le sociétal et dénué de visions du monde.


  5. Bonsoir à tous et à toutes,

    je me décide à poster ce message ce soir, j'espère ne pas être jugé. Je n'arrive pas à parler de ma situation à mon entourage, de peur d'être rejeté...

    je suis cadre supérieur dans une banque (que je ne veux pas citer), marié, 2 enfants, je suis adepte du taï-chi, du kite surf du Krav-maga et grand fan de sports automobiles. Une vie palpitante mais vous en conviendrez, des plus banale... tout comme ma vie sexuelle d'ailleurs...

    Végétarien convaincu et convaincant ;) J'ai voulu appliquer mes principes de vie à ma vie sexuelle.

    Au début, ma femme était un peu perplexe, mais un soir après quelques verres ;) elle a "accepté" que je pénètre son intimité avec une carotte. Pour moi, ce fût LA révélation.

    Chrétienne pratiquante, elle avait quelques problèmes aves mes nouvelles orientations (rien ne dit dans la bible que les rapports sexuels avec des légumes sont proscrits!!!)

    Après de nombreuses négociations, nous sommes passés des carottes aux bananes (ce qui ne fût pas très concluant d'ailleurs) puis aux aubergines et enfin aux butternuts.

    Pour moi, tout était exceptionnel, les fouettages aux poireaux, le cunni-quinoa, la levrette courgette, sauf lors une fellation au kiwi (infection qui me picotte encore le gland parfois). Avec le temps ma femme se montrait de plus en plus réticente et moi de plus en plus passionné.

    Tout a basculé lorsque j'ai essayé de la sodomiser avec un arichaut... Elle m'a quitté avec les enfants pour quelques jours en prétextant que mes pratiques "perverses et violentes" étaient en contradiction avec la décence et ses croyances profondes.

    Quelques semaines se sont écoulées, je ne pensais plus la revoir... à mon grand étonnement elle est revenue en acceptant mes pratiques sexuelles (sauf pour l'artichaut). Un soir, alors qu'elle refusait mes avances, je décide de faire chambre à part. C'est pendant cette nuit qu'elle me suprit dans la cuisine à me... soulager dans une assiette de tofu.

    Après cette nuit je ne l'ai plus revue, ça fait aujourd'hui plus de 3 mois.

    Je pense que son manque de tolérance et son étroitesse d'esprit sont un gros problème...

    Comment pourrais-je la convaincre de revenir sans JUGER mes pratiques.

    Je vous remercie par avance de vos conseils.